Falaise de la Quarantaine
Confortement de talus à Francheville
Le cadre en matière de travail en hauteur
Selon les chiffres de l’assurance maladie, les chutes de hauteur représentent 20% des accidents tout secteur confondu. Mais c’est aussi la 3e cause de mortalité au travail.
Le travail en hauteur englobe des situations de travail dont le lieux est en hauteur ( toiture, charpente métallique, pont, falaise, …) mais aussi des situations liées à l’utilisation de certains équipements ( échelle, escabeau, Plateforme individuelle roulante, ETC).
Ainsi il a fallu définir des règles pour tout les secteur d’activité en matière de travail en hauteur. Le décret 2004-924 du 1er septembre 2004 fixe le cadre des grands principes de prévention qui doivent être appliqués.
L’un d’eux est de donner la priorité aux équipement de protection collective (EPC) par rapport aux équipements de protection individuelle (EPI).
Cependant, dans les faits, il n’est pas toujours possible d’utiliser les EPC. Les différentes configurations, notamment en toiture, justifient l’installation d’équipements de protection individuelle plus appropriés (ligne de vie, point d’ancrage, enrouleur antichute, etc…).
Les différents types d’ancrages concernés
Les dispositifs d’ancrage utilisés sur régis par la norme EN 795. Elle englobe 5 classes d’ancrages :
- la classe A : les ancrages fixes
- la classe B : les ancrages mobiles
- la classe C : les ancrages « ligne de vie » horizontal en câble
- la classe D : les ancrages « ligne de vie » horizontal en rail
- la classe E : les ancrages corps morts
Le type sera défini en fonction de la configuration et des contraintes du site à sécuriser
Ancrage EN 795 A : ancrage fixe
La vérification et le maintient en conformité
Le code du travail prévoit l’obligation de l’employeur d’assurer le maintient en conformité des équipements liés au travail en hauteur.
La périodicité de ces contrôle c’est tous les ans !
Le contrôle a pour but de déceler d’éventuelles détériorations qui pourraient porter atteinte à l’intégrité du dispositif et donc mettre en danger l’utilisateur. Il est réaliser en fonction des préconisations du fabriquant lors de la mise en service du dispositif.
Le contrôle peut être visuel (corrosion, fixation manquante, plaque d’identification manquante, tension du câble, etc), mais aussi mécanique. En effet pour un point d’ancrage il est prévu un test de traction avec un appareil spécifique (extractomètre), pendant 15 seconde à 500 DaN (soit 500kg).
A noter que si le système d’arrêt des chutes a été déclenché il conviendra de faire un nouveau contrôle du dispositif et éventuellement prévoir le remplacement d’une pièce.
Il est, ,enfin , indispensable de consigner tous les rapport de vérification dans le registre de sécurité de l’entreprise, mais aussi des les prendre en considération.
Et vous, où en êtes vous ?
Alors si vous ne savez pas où vous en êtes, si vous avez des doutes sur vos équipement, mais également si vous avez besoin de faire installer de tels dispositifs, n’hésitez pas à contacter Pons travaux acrobatiques pour vous accompagner dans vos projets.